Type de contrat : À déterminer – Annonce parue le 11/05/2020
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Description du poste :
JOURNALISTE FRANCOPHONE À ANKARA
Prise de fonction : Juillet 2020. Candidature à présenter le 31 mai au plus tard.
Lieu de travail : Ankara
LE POSTE
La Turquie où la situation sécuritaire s’est sensiblement améliorée ces dernières années après une série
d’attentats et un coup d’Etat manqué en 2016, reste l’un des pays les plus exposés à la guerre en Syrie à
sa frontière sud (crise des réfugiés, menace jihadiste, agitation diplomatique). Le conflit kurde continue
de faire rage dans le sud-est du pays après l’effondrement d’un processus de paix. Vous pourrez être
amené/e à effectuer des missions à la frontière syrienne et à l’étranger. La charge de travail est d’autant
plus lourde que la Turquie, membre de l’Otan, jouait déjà un rôle-clé entre l’Europe et le Moyen-Orient.
Dans ce contexte, vous devrez vous assurer de la fiabilité des informations traitées et du respect des
règles rédactionnelles de l’Agence. Une grande disponibilité et une grande réactivité sont nécessaires
pour gérer une actualité complexe. Sous l’autorité du directeur du bureau et de son adjoint, vous êtes
amené/e à couvrir également des sujets plus économiques, culturels, sociétaux et sportifs sur ou en
dehors du terrain. Vous attachez une importance toute particulière à la bonne coordination entre les
différents métiers (texte, photo, vidéo et infographie). L’ensemble des journalistes de l’AFP — texte et
images — contribuent à la collecte de l’information sous toutes ses formes pour produire un journalisme
multimédia réactif et de grande qualité. Vous contribuez, sur la base du volontariat, aux réseaux sociaux
et en particulier Twitter — en conformité avec les règles édictées dans le guide participation des
journalistes AFP aux réseaux sociaux –, à la production des vidéos légères et, d’une manière générale, à
accompagner le développement de nouvelles pratiques et de nouveaux formats journalistiques comme
le fact-checking. Les horaires sont flexibles, avec des journées souvent longues, y compris le week-end.
La nature du poste et la configuration du bureau sont susceptibles d’évoluer.
Profil du poste :
COMPÉTENCES RECHERCHÉES
– Très bonne maîtrise du turc et de l’anglais ;
– Une expérience de reportage en zone hostile serait un plus. La personne choisie devra
impérativement avoir suivi un stage de formation à la couverture en milieu hostile ou en suivre un
dès que possible ;
– Vous vous distinguez par votre capacité de travail, votre esprit de synthèse et votre sens de
l’information ;
– Vous avez montré votre capacité à proposer des sujets ou des angles originaux ;
– Vos qualités d’écriture vous permettent de produire une copie claire, précise et agréable ;
– Vous aimez travailler en équipe ;
– Dynamisme, réactivité, polyvalence, initiative, esprit de proposition, qualité de l’écriture.
LE BUREAU
Le bureau principal et la base du chef de poste et de son adjoint sont à Istanbul, avec une importante
antenne à Ankara, siège du gouvernement, nécessitant une coordination permanente. L’antenne
d’Ankara accueille deux rédacteurs texte, un francophone et une anglophone, un photographe et un
vidéaste pigiste. Le bureau d’Istanbul comprend aujourd’hui le chef de poste francophone et son adjoint
anglophone, une rédactrice anglophone et un rédacteur francophone, deux photographes, deux
vidéastes et une assistance administrative. Le bureau dispose de pigistes texte, photo et vidéo à
Diyarbakir, le coeur kurde du pays, et à Chypre-Nord, sous occupation turque.
LA VIE EN TURQUIE
Le bureau d’Ankara se situe en centre-ville, à Çankaya, dans le quartier des ambassades, à deux pas et
de Tunali, l’un des quartiers les plus vivants de la ville. Le logement est abordable, permettant de
s’installer sans trop de difficultés près du bureau, avec de nombreuses options, meublées ou non.
Ankara pâtit beaucoup de la comparaison avec Istanbul, capitale culturelle et économique du pays, mais
reste une ville très vivante, avec un grand choix de cafés et restaurants, qui se renouvellent sans cesse,
et des musées intéressants. La ville est connue pour ses nombreux espaces verts, notamment quelques
petits lacs à sa lisière très agréables pour prendre l’air. La ville est relativement petite malgré ses 5
millions d’habitants, et le trafic y est plutôt calme, ce qui rend les déplacements faciles et permet une
bonne mobilité dans la ville, notamment pour le travail. La communauté expatriée est essentiellement
constituée de diplomates et d’employés des agences onusiennes, il existe donc de bons lycées
internationaux, y compris français. Seul bémol, très peu de vols directs vers l’international depuis
Ankara, l’Allemagne mise à part. Mais deux vols hebdomadaires existent désormais pour Paris et les vols
directs semblent se développer. Istanbul, dont l’aéroport est extrêmement bien connecté vers
l’international, est par ailleurs à moins d’une heure d’avion, rendant les correspondances faciles. Il est
en revanche très facile de voyager en Turquie depuis Ankara.
ADRESSEZ VOS CANDIDATURES À :
Directeur pour la Turquie
Directrice de la région Europe Rédacteur en chef Europe
Lieu de travail :
Département :
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